Préparez-vous aux compétitions équestres avec Cédric Angot et Cédric Hurel

24 avril 2013

La préparation physique et mentale des chevaux est souvent la principale occupation du cavalier avant une compétition mais qu’en est-il de la préparation du cavalier lui-même ?

 

Être dans de bonnes conditions physiques avant une échéance importante n’est-ce pas un point indispensable pour être performant techniquement ?

 

Nous avons interrogé notre équipe Horse Pilot du Grand National composée de Cédric Angot et Cédric Hurel, respectivement champion et vice champion de France Pro 1 à Fontainebleau en 2012. Découvrez ici leurs conseils et partager leur expérience.

 

 

L’équitation est un sport, chaque cavalier est un sportif devant être en bonne forme physique afin d’atteindre une performance optimale.

 

Pour concourir à un niveau de compétition, il est important que le cavalier ait atteint son poids idéal, c’est-à-dire celui dans lequel il est le plus à l’aise. C’est ainsi qu’il peut se trouver bien dans sa selle et dans la bonne position pour être en osmose avec son cheval. Une alimentation adaptée et variée ainsi qu’une parfaite hydratation jouent un rôle dans la performance sportive.

 

Avant d’entamer une séance, qu’il s’agisse d’une simple balade, d’une randonnée, ou d’une compétition, le cavalier doit se préparer physiquement. Tout comme sa monture, le cavalier doit lui aussi s’échauffer. L’équipe Horse Pilot recommande donc de faire un peu  d’endurance, un footing ou du vélo par exemple, pendant 15/20 minutes avant de commencer à monter à cheval. Ces exercices, effectués de manière régulière, permettent de prévenir les accidents musculaires et articulaires et améliorent l’assiette du cavalier lorsque ensuite il monte à cheval.

 

Cedric Angot, qui revient des Etats Unis, a d’ailleurs pu remarquer que l’entraînement est beaucoup plus poussé de l’autre coté de l’Atlantique. Chez nos compatriotes américains, adeptes de sport, la plupart des cavaliers sont dans les salles de gym à 6h00 du matin…c’est beaucoup moins systématique en France.

 

Cédric Angot et Cédric Hurel recommandent également de prendre le temps de s’étirer à la fin de la journée, spécialement les adducteurs qui sont très sollicités en équitation. Les assouplissements à cheval ont une grande importance. Trop de cavaliers ont tendance à les négliger. Ils ont pour but de rectifier ses mauvaises attitudes, d’assouplir le cavalier, d’obtenir et de développer l’indépendance des différentes parties du corps. Cédric Hurel en fait de plus en plus, spécialement lorsqu’il fait froid. Il s’étire le dos, les adducteurs, les mollets et aussi le cou, qui peut être très secoué en équitation (notamment lorsque de jeunes chevaux font des écarts). « Tous ces exercices de préparation sont d’autant plus importants quand on monte à cheval à un niveau professionnel, lorsque l’on monte dix chevaux dans la journée et ce tous les jours. Nous devons être en pleine forme et l’entretenir. »

 

Pour finir, Cédric Angot gère le stress d’une grande compétition en restant concentré sur ses objectifs avec une bonne maîtrise de la respiration.