Alexandre Fontanelle: notre ambassadeur du mois se livre à vous…

18 janvier 2017

Chaque mois, Horse Pilot vous offre la possibilité de rentrer dans le quotidien d’un de nos ambassadeurs.

Ce mois-ci, c’est Alexandre Fontanelle qui répond aux questions que vous lui avez posé.

 

Quel a été votre parcours et aviez vous déjà de la famille dans le monde de l’équitation ?
Mon grand-père faisait de l’élevage mais pas de compétition. C’est lui qui m’a permis de découvrir les chevaux et c’est de là que ma passion est née. J’ai fait  un BAC pro conduite et gestion d’une exploitation agricole et je me suis ensuite installé à mon compte en 2012 à l’âge de 21 ans. Mon parcours équestre est très classique: j’ai commencé à poney avec Chavetta 2, puis j’ai fait les juniors et les jeunes cavaliers avec mon cheval actuel Prime Time des Vagues.

 

Le programme de travail de vos chevaux est-il différent en hiver par rapport à la saison de compétition ?
Oui, le travail est différent en hiver: on passe plus de temps avec les jeunes chevaux que pendant la saison de concours, on prend le temps de peaufiner leur dressage. Le travail des chevaux d’expérience est centré sur l’entretien physique.

 

Quels sont vos concours favoris ?
Mon concours favori est La Baule. J’ai été 6ème dans le Grand Prix la première fois que j’y ai monté. La piste est magnifique et les installations sont top. J’ai aussi beaucoup aimé le Saut Hermès, le lieu est incroyable et être en concours sur les Champs Elysées est vraiment spécial pour un cavalier. Enfin, le CSI 4* de Bourg-en-Bresse m’est très cher, je m’y sens presque comme à la maison.

 

Quel est le cheval qui a le plus marqué votre carrière ?

A poney, c’est Chavetta 2: elle m’a permis de concourir en international, et de faire mes premiers championnats d’Europe. Prime Time des Vagues, mon cheval de tête actuel est évidement mon favori. C’est lui qui m’a permis de gravir les échelons afin d’arriver au plus haut niveau. C’est grâce à ces deux chevaux que j’en suis là aujourd’hui.

 

A quoi ressemble une journée de travail aux écuries pour vous, en termes d’horaires, de nombre de chevaux…?
Une journée type commence à 7h30. Je monte entre 8 et 9 chevaux par jour, je fais au mieux pour monter les chevaux sans oublier les tâches autres: gestion de l’écurie, choix des concours… Tout cela prend beaucoup de temps.

 

Quels sont les objectifs de la saison 2017 ?
L’objectif à court terme est de ramener Prime Time à son meilleur niveau. Je vais continuer à former mes plus jeunes, développer ma structure. On est sur une bonne lancée, il faut continuer ainsi.

 

Vous semblez avoir un tempérament calme et froid, cela vous a-t-il aidé dans votre vie de cavalier ?
De nature, je suis plutôt stressé mais visiblement je ne le montre pas. Pour bien monter, il faut garder la tête froide. J’ai beaucoup stressé à poney mais c’est quelque chose sur lequel j’ai travaillé et l’expérience a joué. On aborde mieux une grosse échéance quand on ne se laisse pas submerger par la pression.

 

Quelles personnes ont marqué votre carrière et vous ont permis d’atteindre votre niveau actuel ?
En premier lieu, ma famille: c’est grâce à mes parents et mes grands-parents que j’ai pu atteindre ce niveau. Frédéric Outrey est le premier cavalier avec lequel j’ai travaillé et il m’a beaucoup apporté. Thierry Pomel m’a aussi fait travailler et évoluer. Enfin, Kevin Staut m’a apporté un vrai soutien lors de mes premières épreuves Coupe du Monde: ses conseils m’ont vraiment aidé.

 

La priorité pour vous aujourd’hui est-elle la valorisation et le commerce ou le haut niveau ?
Le haut niveau est le plus important pour moi aujourd’hui, mais on ne peut dissocier commerce et haut niveau: l’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas vivre si on ne vend pas de chevaux, mais le haut niveau est très attirant: quand on y a goûté, on a envie d’y retourner.

 

Vos partenaires vous ont-ils apporté un réel soutien dans la mise en place de votre structure ?
Oui, on forme une vraie équipe avec mes propriétaires et mes partenaires. Avoir du matériel de qualité, des propriétaires satisfaits…c’est un tout qui me permet en tant que cavalier de faire mon travail au mieux.

 

La matière de vos vêtements a-t-elle une importance pour vous?
Oui, le confort est très important car notre corps est notre outil de travail. Il faut de bons équipements pour travailler dans les meilleures conditions. Les textiles Horse Pilot sont très confortables et en plus esthétiques.

 

Challenge your riding !