L’ascension de Félicie Bertrand
la saison dernière avait très bien fini mais cette année elle commence encore mieux !
Treizième du Grand Prix 3* de Lisbonne où elle courrait pour l’équipe de France, encore victorieuse du Grand Prix 2* de Deauville le week-end dernier : Félicie Bertrand aligne les performances. La cavalière française semble saisir chaque opportunité qui s’offrent à elle ! Rencontre avec une Pilot au top de sa forme.
Félicie Bertrand, comment as-tu mis le pied à l’étrier ?
Félicie Bertrand : Mon père avait une grande écurie de propriétaires, il a aussi fait naître l’étalon de sport Royal Feu. Au milieu de tout ça j’ai toujours monté à cheval finalement. C’était comme une évidence, je suis tombée dedans toute petite et je ne me suis jamais dit que je pourrais faire autre chose.
Aujourd’hui qu’en est-il ?
FB : J’ai travaillé au sein de plusieurs écuries avant de m’installer au Pôle international du Cheval de Deauville il y a maintenant trois ans. J’ai évolué aux côtés de nombreux professionnels comme Alfonso Romo, Christian Hermon… Tant d’enrichissantes expériences ! Aujourd’hui je partage mon temps entre mon activité avec les chevaux qui me sont confiés et ceux du Haras de Clarbec !
Quel moment de ta carrière se détache-t-il du reste ?
FB : Mes meilleurs souvenirs sont très récents puisque je dirais qu’il s’agit de mes premières victoires en Grand Prix 3* ou de la sélection en équipe de France ! En effet, la saison dernière avait très bien fini mais cette année elle commence encore mieux !
Comment se sent-on sous les couleurs de la France ?
FB : Intégrer l’équipe de France aussi vite dans la saison c’est se plonger dans le bain de la compétition encore plus vite ! C’est un vrai moteur qui nous motive, nous encourage : tout ce que l’on veut c’est recevoir une nouvelle sélection. Ça nous change en terme de cavalier dans la mesure où l’on est soutenu sur nos capacités !
Tu repars pour une belle échéance : un mot sur les Jeux Équestres Méditerranéens ?
FB : Je file droit vers l’inconnu ! J’admets ne pas bien me rendre compte pour le moment, je n’ai jamais beaucoup fait de championnats. En attendant, je monte chaque concours pour en profiter. Je sais bien qu’en posant mes valises à Tarragone, le trac et la pression vont arriver (rires) ! Je sais que mes chevaux sont en forme, mais je ne préfère pas m’emballer. (Ndlr : Humilité et discrétion sont de mises pour notre Pilot qui s’offre tout de même une position flatteuse et confortable dans l’équipe de France !)
Dans cette perspective, Sultane des Ibis est prête ?
FB : On pensait lui laisser deux semaines “off” en prévision des jeux. On s’est vite ravisés, elle est ce week-end à Fontainebleau histoire de se dégourdir les pattes sur des parcours de travail. Elle a besoin d’être dans l’ambiance, de sauter, sinon elle est un peu trop fraîche en piste ! Sultane c’est la combinaison entre une petite poupée et un lion : aussi gentille, proche de l’Homme et affectueuse qu’elle n’est guerrière et hargneuse en concours (rires) !
Et le reste de ta cavalerie ?
FB : Mon piquet de chevaux actuel est génial : il me permet de faire de la compétition tout en préservant les chevaux. Comme ils sont tous plus ou moins prêts pour faire de bonnes épreuves, on peux compter là-dessus pour les faire tourner selon les week-ends, c’est une position très agréable pour le cavalier.
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la capacité de concilier élégance et sportivité
Pourquoi Horse Pilot ?
FB : Je trouve que c’est une marque moderne qui se concentre sur le bien-être du cavalier et la technicité de ses produits. On se sent réellement bien dans ces vêtements, il n’y a jamais de gêne occasionnée par une mauvaise forme ou quoique ce soit. On se lève le matin avec une seconde peau. De même, pour moi qui suis d’un style classique, j’aime la sobriété — mais pas moins l’élégance pour autant — de leurs vêtements : c’est la capacité de concilier élégance et sportivité.
Quelle est ta tenue indispensable Horse Pilot ?
FB : Ma veste de concours Aerotech Bleu royal ! Je l’adore, je la trouve tellement agréable à porter. C’est l’exemple parfait de la combinaison élégance et sport donc je parlais avant. C’est comme ce pull qu’on adore mettre le soir quand on rentre chez soi : moi, je la mets le matin de concours et je la garde toute la journée sur le dos, je suis trop bien dedans pour la retirer !
En attendant de la voir triompher en Espagne, Félicie prétend ce week-end au championnat de France des cavalières sur le Grand Parquet de Fontainebleau en selle sur Vahiné de Favi. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite et ne doutons nullement des bonnes surprises qu’elle nous réserve !
©Séverine Moronval / Stef Candé
