Du circuit jeunes chevaux au haut niveau : Retour sur l’ascension d’Olivier Robert
Régulièrement engagé en 5 étoiles depuis 2 ans, l’athlète Horse Pilot Olivier Robert s’est fait une place dans le haut niveau, sans pour autant être issu d’une caste de privilégiés. Il est pourtant de coutume de considérer ce cercle comme difficile d’accès, fautes de moyens, de propriétaires et/ou de bons chevaux. Le Pilot Aquitain nous livre sa recette personnalisée du succès…
« La première chose, c’est d’avoir un peu de réussite et de chance autour de soi. Ensuite la formation des jeunes chevaux reste indispensable ; il faut avoir la chance de rencontrer des chevaux qui sortent un peu de l’ordinaire ! J’ai croisé la route de chevaux de niveau vraiment intéressant, que j’ai soit vendus, soit conservés. Ceux-là m’ont permis de revenir en CSI 5* régulièrement. » Olivier Robert finit donc par se stabiliser dans la dynamique 5* depuis 2 ans, grâce à la rencontre de montures prometteurs comme Quenelle du Py par exemple.
Le circuit des compétitions en France permettrait donc de grimper les échelons progressivement, contrairement à l’Angleterre ou la Belgique qui offre un accès aux 5* plus réduit, selon notre Pilot. « C’est une chance d’avoir le Grand National, puis du 3 et 4* entre lesquels il n’y a qu’un pas… Et si vous restez performants en 4* vous accédez aux 5 ! » Bon, on vous l’accorde ; plus facile à dire qu’à faire. Sa réussite, Olivier Robert la doit aussi à sa persévérance et à son humilité.
« La place de Philippe Guerdat a joué un rôle primordial dans l’arrivée de nouveaux talents, continue Olivier à propos du sélectionneur national. Il nous a inculqué que c’était possible. Il permet à de nouvelles têtes de se frotter au très haut niveau. Depuis quelques années, on se rend compte que les portes s’ouvrent en Coupe des Nations. C’est à nous de saisir notre chance et d’avoir de la réussite ! Mais c’est accessible, indiscutablement. » Bien sûr, un noyau dur de cavaliers Français installés dans le top 30 mondial constitue le pilier de l’équipe de France. Puissent-ils servir de moteur pour leurs confrères ; les cavaliers prétendants acter dans le sport de haut niveau !
Entre nous Olivier, quelle conduite avez-vous adoptée pour parvenir à votre stade actuel qui est très avancé ?
« Ce sont les chevaux qui feront la différence. Il faut avoir un système rodé et aller au bout de celui-ci. Se faire confiance est primordial. Outre une bonne étoile, c’est avoir un piquet [de chevaux] étoffé, avec des propriétaires qui aiment le sport de haut niveau et rendent donc l’avenir plus certain. » Voilà donc le décor un peu mieux planté. Côté résultats, Olivier Robert a réalisé des performances honorables au Grand National de Montfort-sur-Meu ; deuxième de la Pro Elite avec Vivaldi des Meneaux ! Quant à sa toute bonne Quenelle du Py, elle participera au Paris Eiffel Jumping, désormais étape du Global Champions Tour. Il se déroulera, doit-on le rappeler, le premier week-end du juillet.
Résultats à suivre avec attention…